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  • : Bienvenue sur mon blog, je m’appelle Mélanie, 46 ans. Je vous partage mes passions tels que le scrap, la broderie, des DIY, la cuisine, mes voyages. Merci d'avoir pris le temps de visiter mon blog. Restez connecté en vous abonnant, commentez ça fait toujours plaisir. Je répondrais à toutes vos questions.
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  • je brode depuis 2002 et confectionne des carte depuis mai 2007
 
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Depuis le 3 janvier 2008
13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 13:19

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Il était une fois, bien avant Jules César, un jeu qui était pratiqué lors des vendanges dans le nord de l’Italie. On accrochait en haut d’un poteau une cruche en argile bourrée de gourmandises pour la casser ensuite à coups de bâton en faisant tomber, éparpillés en signe d’abondance, les cadeaux qu’elle renfermait.


 

C’est en Espagne, au temps de la conquête, que la piñata s’enracine dans les habitudes populaires, et ce sont les espagnols qui introduisent le jeu en Amérique Latine.

 

 

 

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Au Mexique, les piñatas font partie des rites liés à la célébration de Noël qui, débute le 16 décembre avec les posadas, synonyme de réjouissances avec le voisinage. Après la prière, les pères invitaient l’assistance à casser la marmite décorée qui symbolisait le mal, lequel devait être détruit à coups de bâton pour que les fruits et les bonbons, symboles du bien, échoient aux fidèles. Ainsi naquirent les piñatas mexicaines.


 

Quelques historiens situent l’origine de la piñata en Chine, et Marco Polo l’aurait ainsi introduite en Italie. D’autres pensent qu’elle fut apportée en Espagne et en Sicile par les arabes. Ce qui est certain c’est que la “pignata italiana” fut présente dès les premiers Noëls au Mexique. Les artisans mexicains prirent les marmites et les transformèrent avec du papier de soie en oranges, papayes, soleils, étoiles, fleurs...

 

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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 09:24

 

CHANDELEUR, CA VIENT DE CHANDELIER ?

Oui, ou plutôt de chandelle. Une fois de plus, - rattachée maintenant aux festivités qui entourent la Nativité - la fête de la Chandeleur est liée à la LUMIERE. Mais aussi à la PURIFICATION, la FECONDITE, la PROSPERITE, toujours très proches dans les croyances et traditions.


D'ABORD LES ROMAINS

A l'époque romaine, on fêtait à cette date, vers le 15 février, le dieu de la FECONDITE Lupercus au cours des Lupercales, Lupercalia, jours de la fertilité, car c'était le début de la saison des amours chez les oiseaux ! et nous verrons par ailleurs qu'un certain Valentin, opposé aux romains, a son mot à dire le 14 février…



ENCORE LES CELTES !


Ensuite, il faut rappeler que l'on trouvait un rite lié à la PURIFICATION chez les Celtes, encore eux, ceux qui craignaient tant le noir et le froid au soir de la grande nuit d'Halloween. A l'inverse, l'hiver tirait à sa fin en février : la fête d'Imbolc le 1er février (à noter qu'ils avaient à nouveau un jour d'avance sur la fête catholique !) était fête de la purification de l'eau, pour s'assurer fertilité et fécondité avec le retour de la vie en cette fin d'hiver.




ENSUITE LA NAISSANCE DE JESUS


 

En fait Marie se sait simple mère et elle est juive. Elle se conforme donc tout simplement à la loi de Moïse, car selon les rites hébraïques, la mère doit se présenter au temple avec son enfant nouveau-né. Jésus, enfant juif, est présenté au Seigneur au temple par ses parents 40 jours après sa naissance. On fait le sacrifice de tourterelles ou de petits pigeons. Quoi qu'il en soit, Marie rencontre Saint Siméon qui prophétise devant elle le destin tragique de son fils. Lui qui jusque là n'était que la lumière du monde, le messie tant attendu.






 

ENFIN L'EGLISE CATHOLIQUE

L'église avait entrepris dès la fin de l'empire romain un vaste chantier de remplacement des rites païens par des fêtes religieuses. On l'a vu au sujet de Noël.

Ainsi le pape Gélase Ier au Vè siècle (que nous retrouverons au sujet de Saint Valentin) remplaça le vieux rite païen des lupercales, rite de la lumière hérité des romains par une fête religieuse, la fête de la Chandeleur, où l'on commémore 40 jours après Noël un rite…hébraïque. En orient, c'était jour chômé. En occident, on portait des torches en procession, signe de lumière. Cette fête devînt du même coup en 1372 en Avignon fête de la Purification de la Vierge.



DE TORCHE EN CHANDELLE

Mais Chandeleur vient précisément de candela - la chandelle - reprise dans l'expression Festa candelarum, fête des chandelles. Car dans les églises, les torches sont remplacées par des chandelles bénies que l'on conserve allumées, autant pour signifier la lumière que pour éloigner le malin, les orages, la mort,etc… et invoquer les bons augures à veiller sur les semailles d'hiver qui produiront les bonnes moissons de l'été prochain. Les cierges bénis sont emportés dans les foyers pour le protéger. Aujourd'hui, on bénit les cierges pour rappeler que Jésus est lumière du monde.

C'est pourquoi de nombreux dictons sont nés de ce jour de février, sur le même thème : "Rosée à la Chandeleur, Hiver à sa dernière heure.", "A la Chandeleur, L'hiver s'apaise ou reprend vigueur", "A la Chandeleur le jour croît de deux heures. Car les jours allongent sérieusement, la végétation du blé en herbe prend de l'importance, et une offensive de l'hiver serait alors particulièrement cruelle.





LES CREPES

Tous ces symboles se retrouvent aujourd'hui dans cet emblème de la Chandeleur qu'est la crêpe. Ce disque doré rappelle lui aussi le soleil, dont le retour commençait enfin à se préciser les peuplades du Nord de l'Europe et pour les Celtes. On dit aussi que notre pape Gélase retapait avec des crêpes les pélerins arrivés à Rome en pélerinage. La crêpe est faite à base du froment de la moisson précédente, que l'on utilise ainsi en quantité car les futures moissons ne sont plus très loin ! Voilà sans doute pourquoi la crêpe est si populaire en Bretagne. Même si sa variante au sarrasin est moins dorée mais permet des mariages salés. Avec une bolée de cidre, la fête est complète.




On fait sauter la première crêpe sur l'armoire, car elle ne moisira jamais. L'intérêt de cette pratique peut paraître limité, sauf si elle préserve de la moisissure l'ensemble de la future récolte !

 





De plus il faut les faire sauter avec une pièce dans la main (un € bien sûr maintenant…) afin de s'assurer prospérité toute l'année. Le tout aux lueurs des chandelles, qui par ailleurs éviteront à la cuisine de rester enfumée pendant 3 jours !






Les crêpes ont envahi le Mardi-Gras aussi, mais c'est une autre histoire … 



Là tout se complique et beaucoup de catholiques ne savent plus trop de quoi il s'agit. Car le 2 février est officiellement aujourd'hui la "Purification de la Vierge". Mais Dieu a préservé Marie du péché originel, alors pourquoi cette purification?

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 17:44

Il était une fois un homme qui avait de belles maisons à la ville et à la campagne, de la vaisselle d'or et d'argent, des meubles en bois précieux et des carrosses tout dorés. Mais, par malheur, cet homme avait la barbe bleue cela le rendait si laid et si terrible que toutes les femmes et filles s'enfuyaient devant lui.

Une de ses voisines avait deux filles très belles. Barbe Bleue en demanda une en mariage, en lui laissant le choix de celle qu'elle voudrait lui donner en mariage. Ni l'une ni l'autre ne voulait épouser un homme avec une barbe bleue. En plus il avait déjà épousé plusieurs femmes et personne ne savait ce qu'elles étaient devenues.

Pour faire connaissance, Barbe Bleue décida de les inviter à la campagne avec leur mère et quelques uns de leurs amis. Ils passèrent huit jours à se promener, déjeuner, pêcher, danser, festoyer et s'amuser. On ne dormait pas, on passait toute la nuit à danser discuter et à se faire des malices les uns aux autres.

Enfin, tout alla si bien que la plus jeune des deux filles commença à trouver que le maître du logis à part sa barbe bleue pouvait être un bon mari. Si bien que dès qu'on fut de retour à la ville le mariage se conclut.

Au bout d'un mois, Barbe Bleue dit à sa jeune femme qu'il était obligé de partir en voyage pendant longtemps. Elle pouvait inviter qui elle voulait pendant son absence.

"Voilà, lui dit-il les deux grandes clefs du garde-meubles, celles de la vaisselle d'or et d'argent, celles des cassettes ou sont les pierres précieuses, celle du coffre-fort, celles qui ouvrent toutes mes maisons et mes appartements. Mais, dit-il cette petite clé là, c'est la clé du cabinet au bout de la galerie. Ouvrez tout allez partout mais le cabinet je vous défends de l'ouvrir. Si vous désobéissez ma colère sera terrible.

Barbe Bleue lui fit  promettre d'obéir à tout ce qu'il venait de dire. Puis après l'avoir embrassé, il monte dans son carrosse et part en voyage.

Les voisines et les amies de la jeune épouse n'attendirent pas qu'on les invitât. Elles étaient tellement impatientes de voir les richesses et les trésors de la maison de Barbe Bleue. Les voilà aussitôt à ouvrir les portes des chambres plus grandes que des salons, inspecter les garde-robes plus belles et plus riches les unes que les autres, ouvrir les coffres à bijoux, les placards, les tiroirs pour admirer les habits couverts d'or, la vaisselle en vermeil et les miroirs d'argent recouverts de diamant.

Pourtant la jeune épouse ne se divertissait pas à la vue de toute ces belles choses, elle était trop impatiente d'aller ouvrir la porte défendue. Celle du cabinet au bout de la grande galerie.

Elle descendit par un escalier dérobé en se pressant tellement qu'elle manqua de se rompre le cou deux ou trois fois. Elle s'arrêta un instant devant la porte en songeant à la promesse qu'elle avait faite. Mais la tentation était si forte qu'elle prit la petite clef et ouvrit en tremblant la porte du cabinet

D'abord elle ne vit rien, parce que les rideaux étaient fermés. Après quelques moment elle commença à voir que le plancher était humide et le long des murs ils y avaient les corps de toutes les femmes que Barbe Bleue avait épousées. Elles avaient toutes été tuées.
La jeune femme pensa mourir de peur et la petite clef du cabinet du cabinet lui tomba des mains.

Ayant repris du courage elle ramassa la clef et monta à sa chambre.
La clef du cabinet était tachée. elle l'essuya deux ou trois fois mais la tache ne partait pas. Elle eu beau l'astiquer, la laver, et même la frotter avec du sable, la tache ne partait pas car la clef était magique.

Après quelques mois Barbe Bleue revint de voyage. Sa jeune femme fit tout ce qu'elle put pour lui montrer qu'elle était contente de le revoir.  Le lendemain Barbe Bleue lui demanda les clefs. Elle les lui donna mais d'une main si tremblante qu'il devina tout de suite ce qu'il s'était passé.

Barbe Bleue dit à sa femme "Pourquoi la petite clef du cabinet est tachée ? - je n'en sais rien, lui répondit la pauvre jeune fille tremblante de peur. - Vous n'en savez rien, reprit Barbe Bleue, vous avez ouvert la porte du cabinet. Vous avez voulu y entrer et bien Madame vous y rejoindrez mes autres épouses. Il faut mourir maintenant."

Puisqu'il faut mourir, dit-elle, laissez moi 10 minutes pour me préparer. - Je vous donne 10 minutes reprit Barbe Bleue mais pas une de plus."

Quand elle fut seule elle appela sa soeur Anne et lui dit : "Monte en haut de la tour et guette si nos frères n'arrivent pas. Ils doivent venir, aujourd'hui ils pourront peut-être me sauver."

Et sa soeur Anne grimpa en haut de la plus haute tour. La pauvre épouse lui cria régulièrement : -Anne ma soeur, Anne, ne vois-tu rien venir ? - Et sa soeur lui répondait -je ne vois que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie."

Pendant ce temps, Barbe Bleue, tenant un grand couteau à la main criait de toute sa force "Descends vite, ou je monterai là-haut"
J'arrive répondit la femme ; et puis elle cria -Anne ma soeur, Anne, ne vois-tu rien venir ? - Et sa soeur lui répondit -je ne vois que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie."

Barbe Bleue se mit à crier si fort que la maison en trembla "Descends vite, ou je monterai là-haut - Tout-de-suite répondit la femme ; et puis elle cria -Anne ma soeur, Anne, ne vois-tu rien venir ? - Et sa soeur lui répondit -je ne vois que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie."

Cela ne sert à rien, dit Barbe Bleue ; il faut mourir, descends vite, ou je monterai là-haut". La Pauvre jeune femme cria une dernière fois :
"Anne ma soeur, Anne, ne vois-tu rien venir ? - Et sa soeur lui répondit : je vois deux cavaliers qui viennent de ce coté mais ils sont loin encore".

Trop tard, Barbe Bleue leva son grand couteau  tuer sa femme, quand on heurt si fort à la porte que Barbe Bleue s'arrêta tout court. Il reconnut que c'étaient les frères de sa femme. l'un était mousquetaire et l'autre dragon, de sorte qu'il s'enfuit aussitôt pour se sauver. Mais ils l'attrapèrent avant qu'il put gagner le perron et le laissèrent mort.

Il se trouvait que Barbe Bleue n'avait pas d'enfant et ainsi sa femme hérita de tous son trésor. Elle en employa une partie à marier sa jeune soeur anne, une autre partie pour acheter des régiments pour ses frères, et le reste à se marier elle-même à un fort honnête homme qui lui fit oublier le mauvais temps qu'elle avait passé avec Barbe Bleue.

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 14:53

Rubrique Bonne fête





Je souhaite une bonne fête à tous les Rémy (Rémi)


Mais surtout à mon Rémy




Rubrique Bonne fête


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26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 17:42


pinocchiojiminy cricket


Il était une fois un vulgaire morceau de bois qui provenait d'un tas de bûches. Je ne sais pas comment cela arriva, mais le fait est qu'un beau jour, ce bout de bois se retrouva entre les mains de Gepetto, le menuisier. Le rêve de Gepetto était de fabriquer un pantin qui saurait danser, manier l'épée et faire des sauts périlleux.

Un pantin de bois qu'il baptiserait Pinocchio. Ainsi donc, Gepetto commença à tailler son bout de bois. Il lui sculpta des cheveux, puis un front et une bouche.

Le visage juste achevé, imaginez la stupeur du vieil homme en constatant que les yeux de son pantin remuaient. Le pantin était vivant, bien vivant ! Aussi, tout heureux, le vieil homme s'empressa -t-il de lui sculpter un cou, des épaules, puis tout le reste du corps.



A peine Pinocchio fut-il achevé qu'il se jeta dans les bras de son papa pour l'embrasser, et se mit à danser. Très pauvre, Gepetto lui fabriqua alors un habit de papier à fleurs, une paire de chaussures d'écorce et un bonnet de mie de pain. Pour devenir un vrai petit garçon, Pinocchio devait aussi aller à l'école.

C'est pourquoi, dès le lendemain, un beau cahier neuf sous le bras, notre pantin prit le chemin des écoliers. En route il rencontra un vilain bonhomme, si laid qu'il faisait peur à regarder. Sa longue barbe était plus noire qu'un gribouillage d'encre. Ses yeux étincelaient comme des lanternes rouges.

Terrorisé, Pinocchio s'enfuit et courut aussi longtemps que les jambes de bois le portèrent. Il arriva dans un champ où il trouva cinq pièces d'or qu'il voulut ramener à son pauvre père. A l'orée d'un bois Pinocchio rencontra un renard boiteux et un chat aveugle qui, clopin-clopant, avançaient en bons compagnons de malheur.



"Bonjour Pinocchio, dit le Renard. Oh ! Les belles pièces d'or.

De ces cinq misérables écus, veux-tu en faire cent, mille, deux mille ? Au pays des Nigauds, il y a un champ béni que tout le monde appelle le Champ des miracles. Si tu y creuses un trou pour y déposer un seul écu d'or. Le lendemain tu trouveras là un arbre chargé d'autant de pièces d'or qu'un bel épi peut contenir de grains."

Oubliant toutes ses bonnes résolutions, Pinocchio s'exclama : "Allons-y tout de suite !".

Et ils marchèrent, et ils marchèrent. Au crépuscule, prétextant quelque visite, ses nouveaux amis le quittèrent. Et Pinocchio poursuivit seul son chemin, dans la forêt épaisse et obscure.



Soudain deux silhouettes menaçantes jaillirent des taillis.

"La bourse ou la vie !", s'écria l'un des bandits armé d'un couteau.

Prompt comme l'éclair, Pinocchio lui happa la main qu'il coupa net d'un coup de dents. C'était en fait une patte de chat, celle de celui qu'il croyait son ami. Notre pantin s'enfuit à travers la forêt.

Mais, crac ! un piège se referma sur sa cheville. Pinocchio fut pris d'un tel tremblement que l'on entendait cliqueter les jointures de ses jambes de bois.

Comme par magie apparut alors une enfant belle comme un ange
aux cheveux bleus et au visage blanc de cire. Elle libéra le pantin et lui dit d'une voix d'outre-monde :
"Petit Pinocchio, rapporte ces pièces d'or à ton papa".

"Je les ai perdues", mentit Pinocchio qui en réalité les avait dans sa poche. A peine eut-il prononcé ce mensonge que son nez, déjà long, s'allongea, devint si démesuré qu'il ne pouvait plus se tourner de quelque côté que ce fut. La belle enfant, qui n'était autre qu'une fée, se mit à rire.

" Pourquoi riez-vous, demanda Pinocchio, soudain honteux.

- Je ris des mensonges que tu oses proférer. On reconnaît toujours les garnements de ton espèce à ce qu'ils mentent et ne vont pas l'école."

Apitoyée, la bonne fée frappa néanmoins trois coups dans ses mains, et ce nez énorme, disproportionné, retrouva sa dimension naturelle.

"C'est bien fait pour moi ! J'ai voulu être paresseux, jouer au vagabond, j'ai suivi les conseils de faux amis. La malchance me poursuit. Si j'étais resté chez mon papa, je ne serais pas si malheureux !" se lamentait notre pantin.

Et il jura à la fée d'être un bon petit garçon, de bien travailler à l'école. Avant de disparaître, cette dernière frappa une dernière fois dans ses mains et un pigeon apparut dans le ciel. "Pinocchio, viens avec moi, dit celui-ci, je viens de voir Gepetto qui se fabriquait une barque pour te chercher de l'autre côté de l'océan.

Cela fait si longtemps que le pauvre homme te recherche qu'il est prêt à affronter les tempêtes pour te retrouver ! Il faut le sauver avant qu'il ne soit trop tard." Pinocchio s'assit sur le dos du pigeon, et ils s'envolèrent loin vers l'est. Gepetto était déjà au large, Pinocchio eut juste le temps de voir une vague plus terrible que les autres renverser la frêle embarcation.
Cette dernière coula et ne réapparut plus. "Je crains que ton père n'ait été avalé par le terrible requin, se lamenta alors le pigeon. Ce monstre est plus gros qu'une maison de cinq étages et sa bouche est si large et si profonde qu'une diligence avec tous ses chevaux pourrait y entrer." Effrayé par ces mots, Pinocchio perdit l'équilibre et tomba dans les flots. Heureusement, le pantin de bois savait nager et voulut rejoindre une île à l'horizon. Mais une horrible gueule de monstre marin filait vers lui, et l'engloutit si brutalement qu'il tomba inconscient dans le ventre du grand requin.



Plusieurs jours passèrent. Pinocchio se réveilla enfin et aperçut une lueur, loin au fond de l'estomac du monstre. Là, au bout du tunnel, il rencontra, devinez qui ? Son vieux papa, assis et fatigué. Oh ! Mon petit papa !

Je t'ai enfin retrouvé. Je serai un bon garçon dorénavant ! Mais fuyons. Le requin dort encore". Tous deux escaladèrent la gorge du monstre.

De son immense bouche, ils traversèrent toute la langue et
enjambèrent les trois rangées de dents. Pinocchio se jeta alors à l'eau, prit son papa sur son dos, et se mit à nager. Abordant le rivage de l'île que Pinocchio avait remarquée, ils s'endormirent tous deux d'épuisement. Le pantin rêva d'une belle enfant aux cheveux bleus et, s'éveillant, ouvrit des yeux grands comme ça !

Il n'était plus un pantin, mais était devenu un beau petit garçon.

A côté de lui gisait un vieux bout de bois...



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26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 17:34



Il était une fois une reine qui se piqua le doigt, et voyant une perle de sang sur la neige blanche, elle songea qu'elle aimerait avoir une petite fille avec des lèvres aussi rouges que le sang, la peau aussi blanche que la neige, les cheveux et les yeux aussi noirs que l'ébène. Ce qu'elle avait souhaité si fort se réalisa. La petite fille fut appelée Blanche-Neige.

Mais peu de temps après, la gentille reine mourut, et le roi se remaria avec une femme très belle, extrêmement vaniteuse, qui à tout moment, se tournait vers son miroir magique et lui demandait : " Miroir ! Gentil miroir, dis-moi qui est la plus belle ? "

Le miroir qui ne pouvait mentir, lui répondait qu'elle était la plus belle d'entre toutes. Ceci jusqu'au jour, où il lui répondit que certes, elle était très belle mais que Blanche-neige était bien plus belle encore.

Une jalousie, une haine féroce envahit la reine. Elle ordonna à un chasseur de tuer Blanche-Neige, et de lui rapporter son cœur.

Le chasseur qui avait reçu les ordres entraîna l'enfant dans les bois. Mais là, ému par son innocence et sa beauté, son bras se figea dans l'air, il n'eut pas la force de la tuer. Il lui dit de s'enfuir très loin, de courir sans jamais s'arrêter. Il tua alors un chevreuil et en rapporta le cœur à la reine. Celle-ci, ne se doutant de rien, le mangea en croyant que c'était celui de Blanche- Neige.

Dans la forêt, la pauvre Blanche-Neige s'arrêta de courir à la nuit tombée. Tremblante de peur, de faim et de froid, elle aperçut une lumière. C'était une maisonnette. Elle s'approcha, frappa, il n'y avait personne. Plus morte que vive, elle y pénétra.





A l'intérieur, tout était minuscule, propre et rangé. Il y avait sept petites chaises, sur la table sept petits couverts et sept petits gobelets. Elle but dans chacun. Il y avait sept petites assiettes remplies de nourriture, et elle mangea un peu de chaque. Il y avait enfin sept petits lits, aux draps blancs, elle s'endormit dans le dernier.

Les sept nains qui habitaient la maisonnette rentrèrent à la nuit tombée. Quelle ne fut pas leur surprise, quand ils virent que quelqu'un avait mangé leur soupe, bu dans leurs gobelets, et que ce quelqu'un dormait dans leur lit ! Mais ils ne réveillèrent pas Blanche-Neige.

Le lendemain, elle leur raconta ses mésaventures, ils lui demandèrent de rester, de les aider à faire la cuisine et le ménage, ainsi elle serait à l'abri de la méchante reine. Ils explosèrent de joie quand elle accepta.

Avant de repartir au travail, le lendemain matin, ils lui recommandèrent de surtout n'ouvrir la porte à personne.

La méchante reine, qui était aussi une sorcière, questionna de nouveau son miroir. Elle fut très surprise d'entendre celui-ci lui dire que si elle était belle, Blanche-Neige, qui habitait chez les sept nains, étaient mille fois plus belle encore.

Elle décida cette fois d'agir elle même. Elle mit du poison dans une belle pomme rouge et déguisée en marchande, s'approcha de la maison des sept nains. Blanche-Neige sans se méfier porta à la bouche le beau fruit rouge que lui tendait la fausse marchande. A peine avait-elle avalé la première bouchée qu'elle tomba raide morte. La sorcière s'enfuit en riant.

Quand les sept nains revinrent du travail, ils trouvèrent Blanche-Neige inanimée, étendue sur le sol. Ils firent tout pour la faire revivre, mais elle resta sans vie. Ils pleurèrent pendant trois jours. Comme elle restait aussi délicieusement belle, gardant ses couleurs, ils ne purent se résoudre à l'enterrer. Ils l'allongèrent dans un cercueil de verre, qu'ils transportèrent sur une colline, à la lumière du soleil. Nuit et jour, à tour de rôle, un nain veillait sur elle, pendant que les autres partaient travailler.

Un fils de roi, qui passait par là, vint demander de l'eau. Voyant Blanche-Neige dans son cercueil transparent, il resta tellement fasciné par sa beauté qu'il en tomba amoureux. Comme il la prenait dans ses bras, un morceau de pomme empoisonné tomba de la bouche de Blanche-Neige. Elle ouvrit les yeux, sans comprendre où elle se trouvait, mais se sentit vibrer dans son royaume et les sept nains assistèrent à leur mariage.



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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 16:15
  GIFS NOEL



C'est le 24 décembre. Comme tous les ans, le père Noël enfile son costume rouge et il commence à remplir son traîneau de jouets pour les enfants. Il attrape un camion de pompiers et il le trouve si beau qu'il se dit :
"Je vais jouer avec lui cinq petites minutes." Pin-pon ! Pin-pon ! Le père Noël devient pompier. Puis c'est au tour des poupées. Il les recoiffe, leur met des bigoudis et des petits noeuds dans les cheveux.

Maintenant, le père Noël sort une locomotive de sa boîte et il l'installe sur ses rails.
- Tchou ! tchou ! tchou !
La locomotive s'éloigne en sifflant. Elle bute contre une boule de neige. Bing ! c'est l'accident ! Le père Noël éclate de rire. Il ne s'est jamais autant amusé. Clignotant et Supertaxi, les deux rennes qui conduisent son traîneau, arrivent au galop. Ils ouvrent de grands yeux en découvrant le père Noël à quatre pattes dans la neige, au milieu des jouets en désordre. Supertaxi bégaie : "Pè-père Noël, dépêche-toi, nous allons être en retard!" Et Clignotant se fâche : "Allez, Père Noël ! Il faut ranger tous les jouets !"
Le père Noël devient rouge comme un coquelicot. Il empile les jouets dans son traîneau mais il ne peut s'empêcher de soupirer, en regardant le camion de pompiers :
"Ce n'est pas toujours drôle d'être le père Noël. Personne ne me fait jamais de cadeau !"
Comme il a bon caractère, le père Noël retrouve le sourire. Toute la nuit, il distribue ses cadeaux aux enfants. Enfin, au matin, le père Noël rentre chez lui, épuisé. Au moment de se coucher, il aperçoit sur son lit un gros paquet avec un mot écrit en lettres rouges :
Joyeux Noël ! Père Noël.

Oh ! surprise ! Dans le paquet il y a justement le cadeau qui faisait envie au père Noël. Le père Noël s'endort, le camion de pompiers serré sur son coeur.







 
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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 16:09


GIFS NOEL



La coutume de décorer le sapin est née en Égypte. En effet, l'arbre était en réalité une petite pyramide de bois qui imitait les gigantesques pyramides et qui était un symbole culturel.



Un voyageur rapporta cette idée de la terre des pharaons en Europe. Une partie des populations germaniques, scandinaves et russes l'adoptèrent pour célébrer le solstice d'hiver, le retour du soleil et la chaleur dont l'Égypte est le symbole.

Un disque solaire surmontait la pyramide. Plus tard, les arêtes de cette figure géométrique furent garnies de bâtonnets auxquels on mettait le feu. Si le feu atteignait la pyramide, l'année serait non seulement heureuse mais très fructueuse.

Ce fut Martin Luther qui , au dire de certains, remplaça ce simulacre égyptien par le sapin, qui rappelait la pyramide par sa forme. Ses branches toujours vertes pouvaient être, même en plein hiver, un présage de printemps.

Ce sont les luthériens qui eurent l'idée de couvrir l'arbre de petites bougies, pour remplacer les bâtonnets de bois. Ces lumières représentent la vie let la foi.

Voici une des belles légendes qui
entourent l'arbre de Noël :


Il était une fois en Allemagne, il y a très longtemps, un bûcheron. En rentrant chez lui, par une nuit d'hiver claire mais glaciale, l'homme fût ébahi par le merveilleux spectacle des étoiles qui brillaient à travers les branches d'un sapin recouvert de neige et de glace.

Pour expliquer à sa femme, la beauté de ce qu'il venait de voir, le bûcheron coupa un petit sapin, l'emporta chez lui, et le couvrit de petites bougies allumées et de rubans.

Les petites bougies ressemblaient aux étoiles qu'il avait vu briller, et les rubans, à la neige et aux glaçons qui pendaient des branches.

Des gens virent l'arbre et s'en émerveillèrent tant, surtout les enfants, que bientôt chaque maison eut son arbre de Noël.



 

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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 16:01

GIFS NOEL




Cette nuit, j'ai entendu du bruit dans l'appartement. Ça m'a réveillé. J'ai pas bougé, pour être sûr... ça a recommencé! Des pas dans le salon. D'abord, je me suis dit que c'était peut-être des cambrioleurs, et j'ai tiré la couverture par-dessus ma tête en serrant très fort mon ours. Pour qu'il ne remue pas. Oh! moi j'avais pas peur, mais si on voulait les attraper, il valait mieux ne pas se faire remarquer.




J'ai écouté longtemps, sans respirer... mais, comme on n'entendait plus rien, j'ai lâché mon ours pour le cas où ça deviendrait dangereux, et je me suis glissé hors du lit pour aller chercher mon pistolet-laser. J'ai remonté le pantalon de mon pyjama qui descend toujours, puis j'ai ouvert la porte de ma chambre, tout doucement,
car parfois elle grince.








Il faisait tout noir dans le hall d'entrée; sous la porte de la chambre de papa et maman, il n'y avait même pas le petit rayon des nuits où maman lit très tard.

Sur la pointe des pieds, je suis arrivé à la porte du salon, qui était entre ouverte, et là... j'ai failli laisser tomber mon laser. Le "cambrioleur" avait allumé la petite lampe à côté de la télé. Ah! oui, drôle de cambrioleur; je l'ai reconnu tout de suite, à son costume rouge bordé de blanc, à son bonnet spécial et à sa barbe toute blanche. Il avait appuyé sa grande hotte contre la cheminée, pour travailler plus à l'aise : il déposait plein de cadeaux sur le tapis,
au pied du sapin. J'ai fait :
- Ouhhhhhh! Le Père Noël!
Lui, il s'est retournée et il a rigolé en voyant mon pistolet-laser pointé sur lui. Il a posé son doigt sur la bouche :
- Chut! N'aie pas peur, c'est papa. Ne fais pas de bruit, tu vas réveiller ta soeur.

J'étais tellement étonné de rencontrer le Père Noël, comme ça, à la maison pendant la nuit, que j'ai rien trouvé à répondre. Alors, il m'a dit :
- Retourne vite te coucher, petit homme, pendant que je termine de préparer la fête pour demain.

Et il m'a envoyé un baiser qui vole, exactement comme fait papa quand il me dit bonsoir, avant d'éteindre. Mais là, c'était pas pareil; il a soufflé sur son gant blanc et sa grosse bague a jeté un reflet rouge. Je me suis senti tout bizarre : mes yeux piquaient, comme quand j'ai sommeil...

J'ai remonté le pantalon de mon pyjama, qui était encore descendu, et je suis retourné dans ma chambre, comme il l'avait demandé. J'ai refermé la porte, et j'ai grimpé dans mon lit, près de mon ours. Il s'était caché tout au fond. Maman dit souvent qu'on le même âge tous les deux, et après elle l'appelle Vieux Nounours. Il est pas vieux; moi je le trouve encore petit : il a toujours peur. Il faut que je le protège. Alors, je lui ai tout expliqué pour le rassurer :

- ... Et, tu sais, j'ai rien dit, parce qu'il faisait semblant d'être papa, pour pas qu'on le reconnaisse et parce qu'il n'avait pas le temps, à cause de tout le travail qu'il a cette nuit pour aller chez tous les enfants. Partout! Tu te rends compte?... Mais moi je sais bien que ce n'était pas mon papa. C'ÉTAIT LE PÈRE NOËL!








 

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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 15:22




C'était la nuit de Noël, un peu avant minuit,
A l'heure où tout est calme, même les souris.

On avait pendu nos bas devant la cheminée,
Pour que le Père Noël les trouve dès son arrivée.

Blottis bien au chaud dans leurs petits lits,
Les enfants sages s'étaient déjà endormis.

Maman et moi, dans nos chemises de nuit,
Venions à peine de souffler la bougie,

Quand au dehors, un bruit de clochettes,
Me fit sortir d'un coup de sous ma couette.

Filant comme une flèche vers la fenêtre,
Je scrutais tout là haut le ciel étoilé.

Au dessus de la neige, la lune étincelante,
Illuminait la nuit comme si c'était le jour.

Je n'en crus pas mes yeux quand apparut au loin,
Un traîneau et huit rennes pas plus gros que le poing,

Dirigés par un petit personnage enjoué :
C'était le Père Noël je le savais.

Ses coursiers volaient comme s'ils avaient des ailes.
Et lui chantait, afin de les encourager :
"Allez Tornade !, Allez Danseur ! Allez , Furie et Fringuant !
En avant Comète et Cupidon ! Allez Éclair et Tonnerre !
Tout droit vers ce porche, tout droit vers ce mur !
Au galop au galop mes amis ! au triple galop ! "

Pareils aux feuilles mortes, emportées par le vent,
Qui montent vers le ciel pour franchir les obstacles ,
Les coursiers s'envolèrent, jusqu'au dessus de ma tête,
Avec le traîneau, les jouets et même le Père Noël.

Peu après j'entendis résonner sur le toit
Le piétinement fougueux de leurs petits sabots.

Une fois la fenêtre refermée, je me retournais,
Juste quand le Père Noël sortait de la cheminée.

Son habit de fourrure, ses bottes et son bonnet,
Étaient un peu salis par la cendre et la suie.

Jeté sur son épaule, un sac plein de jouets,
Lui donnait l'air d'un bien curieux marchand.

Il avait des joues roses, des fossettes charmantes,
Un nez comme une cerise et des yeux pétillants,
Une petite bouche qui souriait tout le temps,
Et une très grande barbe d'un blanc vraiment immaculé.

De sa pipe allumée coincée entre ses dents,
Montaient en tourbillons des volutes de fumée.
Il avait le visage épanoui, et son ventre tout rond
Sautait quand il riait, comme un petit ballon.

Il était si dodu, si joufflu, cet espiègle lutin,
Que je me mis malgré moi à rire derrière ma main.

Mais d'un clin d'oeil et d'un signe de la tête,
Il me fit comprendre que je ne risquais rien.

Puis sans dire un mot, car il était pressé,
Se hâta de remplir les bas, jusqu'au dernier,
Et me salua d'un doigt posé sur l'aile du nez,
Avant de disparaître dans la cheminée.

Je l'entendis ensuite siffler son bel équipage.

Ensemble ils s'envolèrent comme une plume au vent.

Avant de disparaître le Père Noël cria :
" Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit "

                                       Clément Clarke Moore





 

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